H2020 : PAMPA ou comment réduire le coût de fabrication des futures charges utiles Télécom en Europe ?
Parce que le domaine du spatial est plus que jamais concurrentiel, de nombreuses études sont en cours en vue de réduire les coûts de fabrication des satellites européens en y injectant de l’innovation. En 2014, la Commission Européenne avait lancé un appel d’offre dans ce sens. C’est ainsi qu’est né le projet R&D PAMPA - « Plastic Components for Advanced Microwave Equipment of Next Generation SatCom Payloads » - sous maîtrise d’œuvre Thales Alenia Space en collaboration avec ses partenaires européens.
PAMPA : de quoi s’agit-il ?

© © IKOR
PAMPA est une étude de 2 ans visant à démontrer la possibilité d’utiliser des composants en plastique pour les équipements hyperfréquences, fonctionnant entre 1 et 30 GHz. Ces équipements, que l’on retrouve dans les charges utiles des satellites de télécommunications, ont pour fonction de recevoir les signaux hyperfréquences provenant de la Terre, de les traiter, de les convertir puis de les amplifier pour les réémettre.
Aujourd’hui, ces équipements sont fabriqués en utilisant des boîtiers hermétiques, en métal ou céramique. L’étude PAMPA démontrera la possibilité d’utiliser des éléments à base de circuit imprimé et de plastique pour un résultat équivalent, tant en terme de performance que de tenue en environnement. Ce type de technologie, éprouvée dans le domaine de l’industrie automobile (pour les radars de recul en particulier), sera susceptible de voir le jour prochainement dans le domaine spatial, en Europe. L’utilisation de composants en plastique permettrait, en particulier, de minimiser le coût de fabrication des équipements hyperfréquences avec un niveau de robustesse équivalent. Pour plus d’info sur le concept,
Aujourd’hui, ces équipements sont fabriqués en utilisant des boîtiers hermétiques, en métal ou céramique. L’étude PAMPA démontrera la possibilité d’utiliser des éléments à base de circuit imprimé et de plastique pour un résultat équivalent, tant en terme de performance que de tenue en environnement. Ce type de technologie, éprouvée dans le domaine de l’industrie automobile (pour les radars de recul en particulier), sera susceptible de voir le jour prochainement dans le domaine spatial, en Europe. L’utilisation de composants en plastique permettrait, en particulier, de minimiser le coût de fabrication des équipements hyperfréquences avec un niveau de robustesse équivalent. Pour plus d’info sur le concept,
PAMPA : next steps !

© © Thales Alenia Space/Master Image Programmes
Le projet a démarré en janvier 2015. La finalité consiste à fabriquer un prototype d’équipement hyperfréquences à base de circuits imprimés et de composants plastique, prêt pour l’automne 2016. Les 3 derniers mois de l’année seront destinés aux tests en environnement– thermiques et vibratoires – réalisés sur ces équipements.
Les partenaires :

Le projet PAMPA est coordonné par Thales Alenia Space, à la tête d’un consortium incluant plusieurs entreprises européennes, parmi lesquelles Ikor Technology Centre, en Espagne, UMS (United Monolithic Semiconductors), en France, Sencio aux Pays-Bas et IMEC, en Belgique. Tout savoir sur les partenaires : . PAMPA va ouvrir la voie aux prochaines générations d’équipements hyperfréquences pour les charges utiles télécom, en développant une supply chain européenne.
Thales Alenia Space dans le programme Horizon 2020 :
Thales Alenia Space est un participant de premier plan du volet Espace du programme H2020, qui vise à favoriser l’innovation et la compétitivité de ce secteur d’activité en Europe. La société est fortement impliquée dans de nombreux projets H2020, en tant que partenaire ou coordinateur (responsable). Au même titre que GoToFly ou PAMPA, nous ne manquerons pas de vous faire découvrir, dans les semaines à venir, de nouveaux projets H2020 conduits sous la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space.
Plus d’info sur le programme PAMPA:
Photos copyrights: © Thales Alenia Space/Master Image Programmes - Ikor